Fins de carrière : La direction de l’UFPI avance… au pas de sénateur !

Pour rappel, cette fameuse annexe 5 n’émane pas d’une demande des Organisations Syndicales. Elle est ni plus, ni moins, qu’un plan social déguisé proposé par la Direction…

Pour ceux qui auraient raté les premiers épisodes, vous pouvez cliquer ici et

Maintenant que cette partie de l’accord, rédigée à la seule initiative  de la Direction, doit être déclinée dans les unités, cette dernière avance des arguments, dont certains relevant de la mauvaise foi ou tellement capilotractés qu’ils en sont indécents. Arguments  qui n’ont pour finalité que de limiter la portée de l’accord et d’en priver le bénéfice aux agents pouvant y prétendre.

Il y a encore trois semaines, la Direction UFPI proposait une liste de noms éligibles aux mesures salariales et au Congés de Fin de Carrière. Par enchantement, certaines catégories de personnels n’apparaissaient pas dans la liste alors qu’elles répondaient aux critères d’éligibilité. La CGT fait le point sur l’avancement de ce dossier.

Vrai ou faux Agent en EE ?

Il semble qu’aujourd’hui notre bien aimé Directeur, rattrapé par la DRH groupe sur intervention de la CGT, se voit dans l’obligation de reconnaître qu’il n’y a pas de vrai ou de faux Etoffement-Extinction.. Et bing, voilà 7 personnes de plus qui se retrouvent éligibles.

Les Formateurs SCAP et SPI éligibles ?

Seuls les formateurs du domaine technique étaient exclus, et bang, voilà les agents de SCAP et SPI éligibles.

Les Agents en CET éligibles aussi !

Il a également été validé que les agents en CET qui répondaient aux critères et dont la DOD était acquise ou dont le départ était prévu avant 2020 étaient éligibles. Là, ni bing, ni bang, l’UFPI ne fait que respecter la réponse apportée à la question N°19 de la note d’application DRH-A 16-036.

Pour le management : Pas éligibles selon la direction !

Les choses se présentaient donc sous les meilleurs auspices quand… ‟Concernant le management, ma position ne change pas. L’important ce n’est pas la morale et le fond, c’est  la lettre. Formateur, CdS, CdS délégué, APM, ils appartiennent tous à la sous famille formateur″. Autrement dit, même en y mettant les formes, c’est : circuler, y’a rien à voir, je ne lâcherai pas sur ce point.

Nous avons relu l’accord compétences et le répertoire national des métiers. Allez savoir pourquoi, nous n’avons trouvé aucune trace de sous famille en général, de sous famille formateur en particulier. Peut-être tout simplement parce que cette dénomination n’existe pas.

Le plus fort dans cette affaire, c’est qu’avec la mise en place des Services Communs de Formation, les postes de Chef de Service Délégué ne sont plus, ou ne seront plus, occupés par des agents UFPI.

Si la fonction existe toujours, elle est dévolue aujourd’hui à des agents détachés et gérés par la DPN via leur CNPE. En tout état de cause, lors de la création des SCF, les postes de CdS délégué auraient du être basculés en EE et ce, jusqu’au départ des agents en poste et/ou leur remplacement par un agent DPN. Et bong, on devrait bien en retrouver 7 ou 8 éligibles.

Manager Opérateur RH, famille RH éligible ?

Allez Monsieur le Directeur ! Une dose de bonne foi, un peu de volonté, nous devrions pouvoir y inclure les managers RH  dont les postes sont identifiés sur leur C01 comme relevant du métier Manager Opérateur RH, famille RH. Ce qui correspond, vous en conviendrez en toute honnêteté, à la définition déclinée dans l’annexe 5 des agents éligibles, et précisé en réponse  apportée à la question N°1 de la note d’application DRH-A 16-036. Document dont vous avez, comme nous, certainement connaissance (CQFD).

 

Ne pensez-vous pas, Monsieur le Directeur, qu’il serait plus intéressant de solder cette triste affaire entre nous, plutôt que de voir ce dossier sortir de l’entreprise pour arbitrage. Cela nous permettrait de nous atteler sereinement aux vrais enjeux de cet accord que sont : GPEC, compétences, formation promotionnelle, VAE et autres aspects liés à la formation en général, à l’épanouissement des agents en particulier.

A noter que sur ce dernier point, l’accord n’est pas particulièrement incitatif et encore moins ambitieux. Cet aspect relève du minimum syndical.

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