Qu’il s’agisse de la stratégie industrielle, emploi, salaire, activités sociales, les agents EDF sont en proie à une politique d’austérité sans précédent. L’intersyndicale a réussi un premier temps de mobilisation le 31/01/2017 avec plus de 30% de grévistes à EDF SA (près de 40% à la DAIP mais d’importantes disparités entre unités)
Les discussions avec les employeurs n’ont pour autant pas infléchi leur position. Nous considérons qu’il est urgent d’amplifier la mobilisation : La CGT vous proposera plusieurs initiatives dont le mouvement intersyndical du Mardi 7 mars 2017
Les motifs du mécontentement des salariés sont pourtant clairs :
SNB 0% en 2017
Après 0,3% en 2015 et 0,2% en 2016, la branche des IEG gèle le Salaire National de Base pour la première fois de son histoire. La CGT demande la réouverture immédiate des négociations pour permettre une augmentation générale des salaires.
Il n’y a plus d’argent ? EDF verse 2,3 Milliards d’euros de dividendes par an à ses actionnaires. Une augmentation générale de 1% du SNB représenterait à peine 60 millions d’euros !
Avancements aux choix : – 10 000 NR
C’est la double peine. Après 10 000 NR perdus en 2016, c’est 10 000 NR de plus qui disparaissent du budget d’avancement au choix à EDF SA. Cette situation ne permet plus de reconnaître correctement le professionnalisme des 69 000 salariés d’EDF.
Activités sociales : – 20%
Moins 20% de dotation budgétaire (- 90 millions d’euros) pour les activités sociales des électriciens et gaziers. Moins 20% sur les moyens bénévoles pour les SLVies, alors que la CGT vient d’obtenir l’ouverture d’une permanence SLVie sur le Campus de Bugey.
7000 emplois supprimés entre 2015 et 2019
2000 emplois supprimés en un an. 5000 emplois qui disparaitront dans les trois années à venir.
L’UFPI, comme les autres unités, est touchée par ces politiques d’austérité. Plus de charge de travail pour les formateurs, suppressions d’emplois dans les fonctions support. Toutes les réorganisations avancées ces derniers mois sont tournés autour de ce seul objectif.
Au moins 1000 suppressions d’emplois au sein de la DPNT sont envisagées sur la période.
Loin des logiques statistiques, et des plans d’économie décidés « d’en haut », la CGT revendique les moyens de réaliser l’activité en respectant la sureté, le personnel et leurs conditions de travail.
Outil de travail en danger
Fermeture du CNPE de Fessenheim, mise en danger des concessions hydrauliques, fermeture des tranches fioul. La fermeture de moyens de production, sans perspective de développement des activités en France met gravement en danger l’entreprise. La CGT combat une direction qui saborde ses moyens de production et revendique une politique ambitieuse en la matière.