Décidément, les (mauvaises) nouvelles se suivent et se ressemblent. A grand renfort de communication, la direction avait « vendu » le forfait-jours comme une opportunité pour les salariés. La CGT n’a pas signé cet accord car elle considère qu’il est défavorable au personnel car il génère un accroissement du temps de travail des cadres, l’absence de décompte des dépassements horaires, ni une maîtrise de la charge de travail.
Alors que l’accord n’a pas encore un an, les dispositions prévues s’effritent déjà. En effet, dans l’accord catégoriel sur le temps de travail des cadres, il était donc prévu une prime fixe d’autonomie de 4% pour les salariés adhérant au forfait jours, complétés par une prime variable de 0 à 2,5%. Cette prime (dans son ensemble) étant en remplacement du dispositif « jours de disponibilités » qui pré-existait.
Cette prime variable est prévue pour permettre d’apprécier « l’adaptation de chacun aux besoins de l’organisation collective du travail : Contribution aux rites et rythmes nécessaires au fonctionnement de l’équipe, variation de charge de travail, déplacements »
Il est actuellement annoncé dans les différents services de l’UFPI que la prime variable d’autonomie serait égale à 0% pour la quasi-totalité du personnel. Les raisons évoquées par le management n’ont pas beaucoup de sens et se résument à un calcul que nous qualifions, peut être à tort, d’apothicaires, à partir des anciens jours de disponibilité.
La CGT de l’UFPI a interpellé le Directeur lors du Comité d’Etablissement du 15 février 2017 sur ce point. Nous avons formalisé notre désaccord par un courriel adressé le même jour.
Nous vous tiendrons naturellement informés de l’avancement.