Les forts taux de grévistes du 7 mars dernier traduisent l’exaspération des salarié.es. Pourtant pas de réponse à leurs attentes, ni même de considération.
Et si les employeurs étaient en train de tester notre capacité à résister collectivement ?
Seule l’élévation du rapport de force permettra d’infléchir la position des Directions. Une mobilisation de l’ensemble des salariés, dont les cadres, aura raison de leur entêtement.
Des réorganisations destructrices
Toujours plus de suppressions de poste et de fermetures de site. Les charges de travail s’intensifient et l’intérêt ou l’épanouissement qu’il procurait est diminué.
Les cadres ne sont-ils pas autant victimes de ces stratégies destructrices ?
Des efforts non-récompensés
La perte du pouvoir d’achat par le gel du Salaire National de Base, la baisse drastique du nombre de NR, l’annonce de la diminution du montant des rémunérations périphériques, la fiscalisation des frais de déplacement ne sont pas supportables au regard de l’investissement demandé aux cadres.
La disponibilité dont ils/elles font preuve ne peut pas se solder par moins de reconnaissance !
Des attaques nécessitant la convergence
L’attitude des employeurs, avec ces annonces successives de « moins » pour les salarié.es ne sonne-t-elle pas comme une provocation ? Des efforts sur leur budget personnel leurs sont imposés alors que nos entreprises font des bénéfices significatifs ! 30 % de baisse de l’intéressement à EDF, 10 000 NR de moins chez Enedis…
Chaque entreprise des IEG demande des sacrifices à ses agents !
Un test organisé par les directions ?
Et si les employeurs testaient notre capacité à résister collectivement ?
En avril 2011, la mobilisation de 80 % des salarié.es avait permis de faire échouer le projet de suppression du tarif agent. Sommes-nous encore, aujourd’hui, en mesure de démontrer à nos dirigeants que nous sommes engagés pour les obliger à reculer et à négocier ?
Ne nous y trompons pas, sans résistance aujourd’hui de notre part, demain plus rien ne les arrêtera.
L’Ufict-CGT PROPOSE AUX CADRES de se joindre aux autres salarié.es pour défendre ensemble :
- le Salaire National de Base,
- la reconnaissance des compétences et des qualifications
-
l’arrêt des stratégies et réorganisations qui favorisent le temps court de la finance au détriment du temps plus long des ambitions industrielles, de recherche et de services publics.