Les effets d’annonce présentant EDF comme une entreprise vertueuse en matière d’égalité professionnelle femmes/hommes sont à regarder de près.
Le Comité Central d’Entreprise s’est donné les moyens de décortiquer les nombreux tableaux présentés chaque année conformément à la Loi. Loi que le gouvernement entend modifier sur ce plan comme sur bien d’autres d’ailleurs, dans le sens permanent d’un « allègement » des contraintes pour les entreprises.
Ce qui se dégage de l’analyse critique des données officielles est une réalité moins valorisante pour la direction de l’entreprise:
– « plafond de verre » (position de blocage) pour les femmes agents de maîtrise en plage G (GF 7/8/9);
– « plafond de verre » pour les femmes cadres en plage D (GF 12/13/14);
– écarts salariaux moyens entre hommes et femmes situés à plus de 20%;
Autant d’obstacles qui se dressent toujours sur le chemin d’une véritable égalité professionnelle à EDF.
A l’UFPI, dont la structure d’emploi est atypique notamment en raison d’un fort recrutement récent de femmes dans le collège cadre, peuvent être mis en évidence le « plafond de verre » concernant les femmes agents de maîtrise en plage G et l’écart salarial mensuel moyen tous collèges qui est de 21,70% en 2014. Même si ces chiffres intègrent les écarts de primes liées aux services continus, ils sont le reflet d’une division sexuée du travail dans l’entreprise.