Accord Compétences EDF SA
et mesures de départs anticipés
Fin de la négociation
Une négociation c’est quoi ?
Pour la CGT, il s’agit de porter les revendications des salariés qui se trouvent ainsi, de fait, confrontés aux
objectifs patronaux afin d’obtenir, si accord, des avancées pour les agents et pour le service public.
C’est dans cet esprit que la FNME-CGT, depuis des mois et jusqu’à la dernière séance de cette négociation
d’entreprise, aura, pour sa part, formulé des revendications et tracé des pistes multiples afin que cet accord
soit un véritable socle, pour les 3 ans à venir, concernant les domaines de l’emploi, de la formation
professionnelle et des parcours professionnels des salariés avant toutes autres considérations.
Parce que l’entreprise EDF a bien besoin de compétences humaines alors qu’elle se trouve à la croisée des
chemins dans bien des secteurs, et que des exemples tel que celui d’Areva ne peuvent être reproduit sans
conséquences destructrices, il convenait pour la CGT que cet Accord soit bien consacré aux constitutions
de GPEC mesurées par les besoins « de terrain » et a des possibilités de formation professionnelle et
promotionnelle qui garantissent de véritables déroulements de carrières pour les agents des 3 collèges.
Ainsi la CGT a exprimé la nécessité de ne faire figurer qu’en annexe de cet accord les dispositifs de fins de
carrières anticipées car il faut aussi et surtout penser à celles et ceux qui vont rester dans les services après
les départs de collègues aux décennies d’expérience.
Cet accord doit rester l’Accord Compétences d’EDF et non devenir l’Accord « Départs anticipés » !
Les mesures de départs seront effectives pour les salariés éligibles aux mesures et non pas pour tout
EDF SA comme revendiqué par la CGT, mais le coeur de cette négociation était bien constituée des thèmes
Emploi et Formation.
La CGT a exigé des garanties pour les salariés tant dans les domaines, de mobilité en lien avec leurs
aspirations, d’entretiens professionnels (non obligatoires à signer, y compris pour les cadres) en lien avec les fonctions actuelles et futures, de reconnaissance du tutorat, du pourcentage de formateurs issus des métiers concernés, du nombre d’apprentis devant se voir embaucher, de la reconnaissance des séniors, etc.
Le regret principal restera, pour la CGT, qui était bien esseulée dans cette revendication, la prise en compte du niveau de sous-traitance et le besoin de réinternalisation des activités par le recrutement statutaire notamment dans les collèges Exécution et Maîtrise.
A cet effet, la FNME-CGT a proposé, par exemple, un dispositif de décontingentement qui aurait pu voir des départs anticipés actionnés par des arrivées de nouveaux embauchés.
La FNME-CGT pense avoir été entendue, puisque souvent seule à nourrir le projet d’accord… mais espère surtout avoir été écoutée par la délégation de la Direction d’EDF et décidera, à la lecture du texte définitif et après consultation de ses instances, dans les prochains jours, de sa signature à cet accord.
La CGT, est à vos cotés dans les luttes comme dans les négociations, renforcez-la !
Montreuil, le 6 octobre 2016